Le projet de loi de finances pour 2013 présenté en conseil des ministres le vendredi 28 septembre propose de durcir les règles d’imputation par les entreprises des déficits passés sur leurs bénéfices.
Il est proposé d’abaisser le plafond d’imputation des déficits reportables.
Ainsi, l’imputation des déficits antérieurs sur le bénéfice constaté au titre d’un exercice ne sera possible qu’à hauteur d’un plafond égal à 1 million d’euros, majoré d’un montant dorénavant égal à 50 % (contre 60% avant la réforme) du bénéfice imposable de l’exercice excédant cette première limite. Sous réserve de la franchise de 1 million d’euros, aucune entreprise ne pourra ainsi diminuer de plus de moitié son bénéfice imposable au moyen de reports de déficits antérieurs.
En revanche, la part de déficit qui ne peut être déduite reste reportable sur les exercices suivants, sans limitation de durée et dans la même limite.
Ces dispositions s’appliqueraient aux exercices clos à compter du 31 décembre 2012.